Les griffoirs

Une particularité du chat qui n’a pu vous échapper est qu’il est doté de petites armes bien affûtées : ses griffes. Que vous choisissiez de les lui laisser ou de l’en démunir, vous aurez à composer avec cette réalité. En effet, même le chaton, dès l’âge de 5 semaines, ressent ce besoin de marquer en griffant, ce qui sécrète des substances chimiques qui transmettent par des signes olfactifs et visuels des messages aux autres animaux qu’ils soient présents ou non dans son environnement. Malheureusement votre chat ne fait pas la différence entre un arbre et votre sofa en cuir tout neuf. Aussi si vous le gardez à l’intérieur le privant ainsi de matières à griffer, vous devrez lui offrir une solution de rechange : le poteau à griffes. La première qualité de celui-ci sera sa stabilité. Sa composition poreuse sera également appréciée. Un morceau de bois recouvert de tapis ou de cordes enroulées serrées avec, comme incitatif, un peu de jus d’olive ou d’herbe à chat parsemée à sa base fera très bien l’affaire. Un répulsif vaporisé sur les endroits à épargner combiné à un minimum d’éducation complètera le travail de dissuasion. Il ne faut pas sous-estimer la capacité d’apprendre du chat, lorsqu’on s’y prend de la bonne façon, il comprend très bien les interdits. N’hésitez pas à les lui enseigner.

Tout comme on ne fait pas un graffiti en petit dans le bas d’un mur, il faut savoir choisir l’emplacement du griffoire ! Il faut le placer en évidence dans un endroit significatif près de ses aires de repos pour qu’il puisse s’y étirer avant et après ses siestes. 

Le feliway, un produit commercial contenant des phéromones, peut être appliqué aux endroits où l’on veut éviter que le chat fasse ses griffes. Il faut vaporiser matin et soir les surfaces (divan ou autre meuble).  

Finalement une taille de griffes mensuelle réalisée par votre vétérinaire diminuera l’impact des griffes sur votre intérieur. Votre vétérinaire pourra même vous enseigner comment le faire vous-même si vous vous en sentez capable.